Publié le 26 Janvier 2024
Pour diminuer le nombre de logements énergivores, alias « passoires thermiques », différentes mesures ont été prises, notamment une mesure d’interdiction progressive de location. Ceci est d’autant plus alarmant lorsque l’on sait où ces biens se trouvent en particulier…
On dénombre plus de 640 000 logements passibles d’une interdiction de location dès 2025. Parmi ces logements, que l’on a baptisés « passoires énergétiques », se trouvent des biens immobiliers dont le diagnostic de performance énergétique (DPE) a été classé F ou G en raison de leur forte consommation d’énergie. Ainsi, les logements classés G seront interdits de location dès le 1er janvier 2025, tandis que ceux de classe F le seront le 1er janvier 2028. De même, les propriétaires de ce type de biens devront concéder une baisse de prix jusqu’à 11 % s’ils souhaitent le vendre.
D’après l’étude menée par Hello Watt, portant sur les villes de plus de 30 000 habitants, le classement des communes abritant les logements les plus énergivores désigne en particulier Paris, Colombes et Vincennes dans les premières places, mais concernent plus globalement l’Île-de-France. Ceci peut s’expliquer notamment par une part plus importante de logements collectifs difficiles à rénover et/ou par l’impact du nouveau calcul pour le DPE sur les petites surfaces. Pour les villes un peu plus reculées, cela peut aussi provenir des systèmes de chauffage utilisés.
Notons aussi la situation préoccupante des stations de ski comme La Clusaz, Tignes ou les Gets, comptant une majorité de logements avec une mauvaise performance énergétique. Si ces derniers étaient interdits de location, cela pourrait avoir de graves répercussions sur l’activité touristique.